04 Avril, Bonaire
Bonaire ??? A part les fans de plongée, nous sommes fort peu à savoir où pointer cette ile sur une carte.
Bonaire fait partie des ABC (Aruba, Bonaire, Curaçao), sous protectorat Neerlandais, voire même plus puisque récemment Bonaire est devenue une des provinces Néerlandaises (il faut dire que le sous-sol regorgerait éventuellement de pétrole…).
Comme nous en avions un peu marre du poisson, nous n’avions pas installé les lignes de pêche après avoir quitté les Aves de nuit en espérant arriver à Kralendijk (ça fait rêver, hein ?) le matin. La nuit a été douce, au vent arrière. Tranquille. Ici, deux solutions : la marina ou la bouée car les fonds sous-marins sont sous haute protection et interdiction de jeter l’ancre où que ce soit. Nous, avec notre liste de travaux à effectuer et les lessives, on va à la marina.
A Bonaire, depuis de nombreuses années les jeunes sont conscientisés, à l’école, à la problématique de l’écologie ce qui a pour conséquence que le pays en vraiment très propre. Et c’est très bien. L’accueil, qu’il soit dans les commerces, à la marina où à l’immigration est excellent.
Nous y louons un pick-up pour partir à la découverte du parc Slagbaai, où se trouvent quelques « plages », notamment celle de Wayaka, adaptée aux enfants. En fait de plage, il s’agit d’une minuscule langue de sable coincé entre la mer et des rochers à rejoindre par un escalier (mais la plage n’est pas une spécialité locale). Néanmoins, c’est tranquille, les poissons, comme partout à Bonaire ne sont pas farouches et sont en bord de plage, curieux de savoir ce qui s’y passe. Les enfants adorent et nous, on en revient pas de voir une mer aussi transparente avec de telles couleurs. Jusqu’à présent nous n’avions pas encore vu ce bleu, à certains endroits la mer est bleue roi et sous l’eau, des poissons perroquets, des poissons anges, etc Enooormes !
Pour ne rien gâcher, une fois entré dans le parc, c’est de la piste dans un décor de Far West… c’est aride, poussiéreux, parsemé de cactus haut comme des arbres ; au sol des iguanes vous menacent et dans le ciel, des vautours forment des cercles autour de vous dès que la voiture s’arrête plus de 5 minutes. Bon, ça peut être pas.
Toujours est-il que passé les grilles de Slagbaai, une transformation s’opère…, le pick-up bondit, se déjoue des cailloux et des crevasses ; tandis que Jeanne fait le singe dans la benne, notre véhicule file dans un tourbillon de poussière, défiant les lois de la physique (et du confort). Le sang d’Ari Vatanen coule en moi.
Une autre curiosité : Patrice. Patrice est un français, installé ici depuis 19 ans après avoir roulé sa bosse un peu partout dans le monde. Il est, entre autres choses, patron du Zazu bar et du Bistrot de Paris niché dans la marina. Il sait tout sur tout, a le cœur sur la main et nous avons trouvé en lui une source d’information incroyable.
Les réparations ayant pris fin, il est temps de partir. Avec un peu de retard sur l’horaire car nous avions oublié de faire la clearance de sortie et on a du dare-dare remettre l’annexe à l’eau pour se rendre au bureau des douanes. Heureusement ouvert aussi le dimanche.
Nous prévoyons de traverser les 370 miles en un 50aines d’heures, mais en partant à midi, on n’a pas intérêt à trainer en route sinon, on va arriver en début de nuit à Punta Cana, ce que nous voulons absolument éviter.
Joe
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