06 février, Anse Chastanet – Sainte Lucia - les-bernier-decouvrent-les-iles

06 février, Anse Chastanet – Sainte Lucia

Oui, ça en fait des milles en une journée. 50, depuis la Friendship bay de Bequia, parcouru en 8 heures et 3 minutes. Ce fut une assez longue journée mais fort plaisante. On tire la bourre avec les catas de location de nous suivons et nous sommes, jusqu’à présent, invaincus.

Petit retour en arrière. Après Admiralty Bay sur l’ile de Bequia, nous avons décidés, sous des conseils avisés, de nous rendre de l’autre côté de l’ile à Friendship Bay. C’est une baie peu fréquentée car il faut se farcir une bonne heure de moteur avec 20 nœuds de vent dans la face et un courant contraire. Néanmoins, et à cause de cela, l’endroit est calme, dispose d’un ponton flambant neuf et une longue plage avec des rouleaux un peu vifs pour les plus petits. Nous n’y avons passé qu’une nuit car dès le lendemain nous commençons notre remontée vers Sainte Lucie pour déposer GP et GM à Castrie afin de prendre le ferry vers Fort de France.

A notre arrivée, toutes les bouées de Petit Piton sont prises ! Je ne l’aurais jamais imaginé, et pourtant. Il faut se rabattre sur La Soufrière… avec quelques réticences d’Irina qui plonge dans la guide et me propose de pousser un peu plus loin à l’Anse Chastanet…

Après quelques hésitation sur la bouée à prendre (non celle-là est trop proches des autres… celle-ci, je ne sais pas si on peut…), on se fait indiquer par un local qu’on peut jeter l’ancre au bout de la plage. Palmes Masque Tuba : des récifs coralliens au bout des safrans, on se régale ! d’autant plus que la plage est accessible en nageant également. Bravo ma chérie.

L’endroit est jalousement gardé par l’hôtel (gigantesque, haut de gamme et complètement intégré dans la nature) mais des voyageurs que nous sommes sont tolérés. Le soir, GP et GM nous ont invités à dîner pour le meilleur repas depuis notre arrivée aux Antilles. Diable, quel festin !!!

Aujourd’hui nous avons passé la journée dans l’eau (après la classe). Jeanne plonge de plus en plus profond et a de moins en moins peur des poissons. Lou s’accroche à mon dos lorsque je plonge mais vu qu’elle garde son gilet le résultat n’est pas très probant et, malgré son insistance à vouloir absolument aller au fond de l‘eau, je refuse pour l’instant de lui enlever. Tom, lui aussi s’affranchi dans l’eau, petit à petit ; il fait également quelques progrès en langage. Il est par exemple très souvent « d’accord » mais je le soupçonne de ne pas comprendre ce qu’implique d’utiliser ce mot…

Joe