12 mai, Palaminos

On ne pouvait pas rester indéfiniment à Culebrita ; les grandes surfaces, les magasins de motonautisme, les Burger King, tout ça, ça nous manque…

En quittant Culebrita, on passe un coup de téléphone à plusieurs marinas pour connaitre leur disponibilité et leur tarif.

Hum, au pays du motorboat les places pour les catamarans sont chères. Au propre comme au figuré : soit on ne peut nous accueillir, soit c’est au prix de 3,25$ par pied/nuits + taxe à Puerto Del Rey (plus de 150$ la nuit !) ; plus du double de la plus chère des marinas sur notre chemin depuis notre départ. Finalement, on trouve pas chic et pas chère à Isleta Marina, c’est sur une ile minuscule à 1 mile du continent. On a de l’eau à profusion pour un grand nettoyage et une navette peut nous conduire Fajardo tous les 1/4 d’heure.

Pour joindre l’utile (les courses au Walmart et Economo) et l’agréable (parc d’El Yunke), nous louons une voiture. Bonne surprise, on réserve et paie une compact et le jour de la livraison nous recevons les clefs d’une grande Jeep. C’est Irina qui s’est chargé de la réservation sur internet. A méditer pour les prochaines réservations. Peut-être que cela fonctionne aussi pour les voitures neuves ? ou pour les bateaux ? Irina commande un lagoon 38 et on reçoit un Sunreef 62 ?

Enfin, soit… car dans notre bel auto, nous n’avons pas pu éviter le fait que c’était samedi. Il y avait donc beaucoup (beaucoup) de monde à la cascade d’El Yunke et sur le parking du Walmart. Nous sommes rentrés fourbus mais bien contents de notre visite dans la seule forêt vierge des US.

Nous avons trouvé refuge à Palaminos, une petite ile dont une partie est tenue par l’Hotel Conquistador. C’est globalement tranquille sauf que ce lundi il y a une petit bateau à moteur ancré près de la plage qui déverse une musique assourdissante depuis la fin de l’après-midi. J’ai cherché en vain le lance-torpilles dans le manuel du Nautitech 47 mais il semble en être dépourvu, une grave lacune à mon sens.

Joe

Sur le sentier de la cascade