les-bernier-decouvrent-les-iles

les-bernier-decouvrent-les-iles

28 janvier, Marigot Bay, Sainte Lucie

Tapez Marigot Bay dans Google et vous aurez des images absolument splendides. Eh bien, on y est…

Mais, tout n’est pas aussi rose. D’abord, au fond de la baie, où nous sommes, l’eau n’est pas limpide ; à l’arrivée nous sommes accueillis par 200 boat boys, l’un propose de vous amarrer à une bouée, l’autre vend des bananes, le suivant des paniers tressés, et un autre encore des tortues en pierre peinte. Pas un n’est venu avec du poisson, des bières fraiches ou du citron vert pour le ‘ti punch.

Mais le pire n’est pas là, le plus dérangeant est le balais incessant des bateaux taxis qui traversent la baie (à tout casser 250m de large) pour amener les clients des hôtels sur la petite plage de l’autre côté…

Et ici, tout se monnaie : le plaçage sur la bouée, la bouée, le cruising permit, la récupération du dauphin gonflable qui partait vers le large, etc. on en est à près de 70$ et nous n’avons pas encore mis le pied à terre…

Ensuite, j’ai eu le malheur de déranger l’un des douanier pendant un match de criquet à la télé pour procéder à la clearance d’entrée, son accueil était à la hauteur des résultat de son équipe, ; j’ai supposé qu’elle perdait. Sa collègue de l’immigration, chez qui il faut aussi passer après avoir rempli les formulaires est plus avenante (enfin, disons qu’elle est juste normale) sauf qu’elle décèle assez vite que nos deux passagers n’ont qu’une carte d’identité et pas de passeport… Discussion avec un troisième larron, coup de téléphone à l’Immigration et voilà que la sentence tombe : Grand-père et Grand-Maman ne peuvent pas quitter le bateau tant que l’on reste à Sainte Lucie. En principe.

A part cela, la traversée jusqu’ici s’est très bien passée, 15 à 17 nœuds de vent presque de travers, une petite houle et grand soleil. Grand père a barré le bateau de main de maitre pendant un bon moment ! Nos hôtes se cognent encore de temps à autre mais ils semblent avoir trouvé leurs marques. Les enfants (tout comme nous) ont été ravis de les retrouver et sont très fiers de leur montrer toute leur agilité.

La veille Jeanne a grimpé le long du mât pour placer la drisse qui hissera le drapeau à nos couleurs, sous les yeux admiratifs (et un peu envieux) de sa sœur. Malheureusement, le bout était trop court et tout est à refaire.

 

Une spéciale pour l'équipage d'Harorai
DSC_0405comp.jpg

 

GP, à 8 noeuds 
IMG_1529comp.jpg

 

Jeanne va hisser nos couleurs
DSC_0394comp.jpg



31/01/2015
2 Poster un commentaire
Ces blogs de Voyages & tourisme pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 56 autres membres