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30 décembre, Saint Anne

On trouve une routine… la plage est à portée de bateau à moteur, voir même à la nage pour les plus intrépides (nous n’en avons pas à bord ; Béa, hier, c’était pour le fun…). Aujourd’hui, ce qui a ponctué la matinée, c’est la visite chez le médecin : retrait des points de suture pour moi et visite de contrôle pour Tom dont Lou a coincé le pousse dans la porte de sa cabine.

Béa, c’est la tatie des enfants, elle est sur tous les fronts, surveillance des enfants comme de l’ambiance à bord. Mais je pense qu’elle s’inquiète plus que nous… Mais on doit aussi se méfier et vérifier qu’elle n’en emporte pas un dans ses bagages au moment du départ.

Fabienne, c’est devenu la grande copine de Jeanne (en plus de la nôtre). Sa méticulosité suisse nous apporte un surcroit d’ordre dans le bateau qui en manque un peu vu toutes ces activités. Quelle douceur, ça nous fait du bien aussi.

Une journée comme celle-ci me permet de vous donner quelques infos sur des sujets aussi divers et varié que l’énergie à bord. Sur un bateau, on consomme beaucoup, il y a les lampes, les frigos, l’ordi, les téléphones, et autres tablettes quand ce n’est pas la machine à laver. Et tout fonctionne sur batteries, grâce à un ingénieux système de convertisseur (un peu obscure pour moi, mais qui fonctionne très bien) nous avons aussi du 220V à bord. Comme sur une voiture, les moteurs rechargent les batteries. Pour le complément, parce qu’on ne navigue pas tous les jours, nous avons des panneaux solaires, une éolienne et même un groupe électrogène. C’est là que les choses se corsent… car je devrais faire tourner le groupe de tous les 3 à 4 jours mais l’efficacité des panneaux et de l’éolienne fait qu’on manque rarement d’énergie. On devrait consommer plus…

Pour l’eau, nous consommons environ 100 à 120 litres par jour. Pour compenser cette dépense par rapport à une capacité limitée des réservoirs et de lieux où il est possible de faire le plein, nous comptons sur le dessalanisateur qui transforme l’eau de la mer en eau potable (pour autant qu’on ne la pompe pas dans un port !). Le rendement est assez limité (40l/h) et en plus de choisir le bon endroit pour le faire fonctionner ; si en navigation le bateau tangue de manière exagérée, nous ne le faisons pas tourner.

Il me manque une machine Nespresso.

Joe

 

Qques photos de la baie du Gosier, jute avant Saint Anne

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02/01/2015
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