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Le lendemain, et sur les conseils d'un marin du cru, nous nous déplaçons de plusieurs centaines de mètres vers L'ilet a Cabrit' également sur bouée. 

PS. Sur bouée signifie que des bouées ont été placées par les autorités (la plupart du temps) ou un gestionnaire (qui peut être une personne bien avisée comme en Dominique), et sur laquelle nous attachons le bateau au prix de quelques cabrioles vu la différence de hauteur entre la bateau et ladite bouée. 

L'Ilet a Cabrit est très sauvage et très inhabité. Sauf par quelques poules qui ont fait le bonheur de Tom. La plage est très courte. Nous y avons rencontrés d'autres aficionados mais pour la configuration de l'équipage, ce n'était pas l'endroit rêvé. 

 

On retourne donc à l'ancre au pain de sucre, petite Anse, qui nous avait accueilli lors de notre premier passage. Là, nous y avons retrouvé nos habitudes (déjà...), la petite plage, noire de monde cette fois (il faut dire qu'elle ne doit pas être plus longue qu'une centaine de mètres), et l'hôtel un peu plus loin, dont nous connaissons les codes wifi.

 

Cet après-midi , Béa, Fabienne et Jeanne sont en ballade sur la plage, Tom fait la sieste et Lou regarde la Reine des Neiges pour la 600eme fois, sous la surveillance de sa maman. De mon côté, je suis au bourg (10 minutes en annexe, en sautant sur le vagues car ça souffle encore bien), pour faire quelques courses car nous comptons partir demain tôt pour remonter la côte sous le vents vers Dehaies et rencontrer les Batocousins.

Comme le magasin n'ouvre que dans 30 min, je me livre à un plaisir coupable: une dame blanche en bord de mer. Ce n'est ni de la vrai chantilly, ni du vrai chocolat mais ces minutes de tranquillité à regarder la baie compense bien cet entorse au bon goût. 

 

Les Batocousins sont deux catamarans, de frere et sœur qui sont parti également en famille pour 6 mois. Ils arrivent à la fin de leur périple et leur expérience nous sera précieuse ! 

 

Joe