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Trucs et astuces

Tips

Voici un article qui ne relate pas directement le fil de nos aventures mais je le remplirai au fur et à mesure de mes idées et de nos expériences. Si d’aventure qqu’un prépare son voyage voici deux trois petites choses qui peuvent soit améliorer le quotidien, soit s’aider à se préparer à se priver de certaines choses, soit s’aider à trouver des alternative.

Manger :

-          Le pain, tel que nous l’entendons, n’est pas simple à trouver et dès que l’on quitte la Guadeloupe et la Martinique, il n’est franchement pas terrible (Sauf à Clifton, Union Island, où nous avons trouvé des baguettes tout à fait acceptables).  Donc, il est important de savoir en faire soi-même et d’avoir une bonne réserve de farine avec soi. (1/3 farine complète, 2/3 farine blanche, levure du boulanger, une pincée de sucre, sel)

-          Acheter quelques bouteilles d’eau de 3 ou 5 litres et les garder une fois vide pour y stocker farine, pâtes et riz. Sinon, vous verrez, à terme tous ces aliments colonisés par une série de petites bêtes, de plus les emballages cartons transportent souvent des œufs de cafards.

-          Nous, on est des fans de chocolat, alors quand on a de la visite nos hôtes en ramènent des kilos ; idem pour les spéculoos.

-          En général, lorsque l’on passe par la Martinique et la Guadeloupe, on dévalise les Carrefour, Leader Price (excellente farine complète)  et autres grandes surfaces. Pour les amateurs de ‘ti punch (par la force des choses on le devient), c’est là qu’il faut faire ses réserves.

-          Aparté concernant le ‘ti punch. Il est impératif d’avoir une réserve de bon rhum (pas de conseil, chacun trouvera celui qui lui convient), du sucre de cannes (pas liquide car il va moisir) et du citron vert. Nous, pour éviter un lumbago de l’avant-bras nous avions toujours une bonne réserve de jus de citron vert pressé en bouteille. Vous pouvez aussi ajouter le contenu d’un fruit de la passion, ça se boit comme du petit lait…

-          Bcp de viande et de poisson sont vendus en surgelé dans les magasins. Si on a un congélo à bord, c’est mieux.

-          On utilise assez souvent la casserole à pression pour tous les plats mijoté : gain de temps et économie de gaz.

-          Oui, nous avons un rice cooker à bord. Cela épate quiconque monte à bord et surtout, il sert super souvent. A méditer.

-          Il y a une yaourtière (yaourts pas faciles à trouver ou chers). Il est possible d’en faire au four mais la yaourtière ça fonctionne très bien. Pour éviter de sacrifier chaque fois le dernier pot pour en re-fabriquer d’autres, faire le plein de sachet de ferment lactique au Carrefour.

-          Les fruits et légumes se trouvent en général partout. La semoule, par contre, lorsqu’on en trouve, on fait des réserves car elle sert très souvent, notamment le midi en taboulé.

-          La dorade, le thazard et le thon (et associés) sont très bon en sashimi et ceviche. Le barracuda aussi mais plus ferme. Le mulet que l’on a harponné est un poisson qui se nourrit de micro-organismes et vit dans les eaux troubles, c’est franchement moins bon. Il vaut mieux des prédateurs ou des poissons de coraux mais attention à la ciguatera !

Consommable :

-          Gaz : nous sommes équipés de petites bobonnes butagaz de 3 kg. On tient environ 3 semaines, parfois un peu plus. A nouveau, hors iles française, il faut un peu chercher… Pour le moment, on s’en sort mais une fois le Venezuela, et les Grandes Antilles, on risque de galérer un peu. Malheureusement, les coffres ne nous permettent pas de plus grande bouteille, même le format américain. Donc, si c’est possible, s’équiper dès le départ de bouteille de 13 kg, nos bateaucopains Harorai et So What tenaient 3 mois avec une bouteille.

En République Dominicaine, nous avons fait remplir une bouteille avec du propane (avec un adaptateur bidouillé par un gars du coin), tuyau et détendeur étant compatible dans notre cas. Ça fonctionne très bien.

-          L’eau : même entant entouré de million d’hectolitre, c’est une denrée rare et précieuse car il n’est pas toujours simple de faire le plein. Nous disposons d’un déssal mais il faut être en eau propre pour en fabriquer. Nous consommons +/- 90 L en 24h à 5 au début de notre séjour. A partir du Vénézuela, nous l’avons économisé et nous en sommes à +/- 40 litres.

  • L’ideal est d’avoir un déssal de plus de 60l/h car l’appareil ne donne jamais autant (compter 40l/h réel si annoncé 60l/h)

-          Electricité, de notre côté, on est paré : panneau, éolienne et groupe. Depuis que nous sommes au Grenadines, les mouillages sont moins abrités du vent, on ne manque rarement d’énergie, mais tablettes, GSM, ordi et télé (oui, il y en a une à bord) sont finalement de grands consommateurs aussi.

Navigation :

-          Nous avons un traceur Raymarine à poste et Isailor sur Ipad. Je ne peux pas comparer Isailor avec d’autre programme, c’est pas mal, mais le degré de détail et moindre que sur le traceur, notamment les mouillages et marina. Pour la météo, weather4D, très content.

-          Nous naviguons sur un cata de 47 pieds, ce qui présente un certain avantage par rapport à un 42 ou 44 pieds comme nous souhaitions louer au départ. L’espace tout d’abord est appréciable et puis la vitesse moyenne est légèrement plus élevée ce qui permet de raccourcir les distances. Le prix à payer : je suis à chaque fois épuisé après avoir hissé la grand-voile…

-          Moteur : il existe un truc si jamais le moteur ne veut pas démarrer à cause des solénoïdes qui restent collés. On entend le tic-tic du démarreur mais il ne tourne pas. Il faut simplement s’armer d’un tournevis (isolé !) pour faire un contact entre les deux bornes rouges du démarreur. Il y a des dessins sur internet qui expliquent très bien ça.

-          Apprendre à faire le vidange (armé d’une pompe ad hoc), vous fera économiser bcp d’argent.

Enfants à bord :

-          La première question/inquiétude qui vient à l’esprit c’est la sécurité. Nous avons pris le parti de ne pas installer de filet autour du bateau et de les conscientiser aux dangers. Ce que nous leurs demandons c’est, si le temps le permet lors des navigations inter-iles de toujours mettre le gilet de sauvetage pour quitter le cockpit.

-          Lunettes (prévoir des paires de rechange) et chapeaux pour les plus petits obligatoires. Eventuellement des combi car les enfants ont tendance à rester très longtemps dans l’eau.

-          Prendre des jeux simples qui stimulent l’imagination sur le bateau (Lego, playmobil), des bricolages et quelques jeux de société.

-          En règle générale, les enfants s’adaptent à la vitesse de l’éclair à ce nouvel environnement.

-          Nous avons des skis nautiques et un wake à bord mais ils sont trop petits pour ça. En revanche, si nous avions une bouée à tracter, ils seraient aux anges.

 

Matériels :

-          On a des harpons mais on ne les a pas utilisés au début… Ce qui ne nous empêche pas de manger très souvent du poisson. Avec Les Roques tout change et nous les utilisons dès que possible. La pêche à la traine fonctionne très bien aussi. Nous avons perdu une quantité impressionnante de rapalas , il en faut donc en réserve.

-          Je me suis offert une pince multi-fonctions Geber. Elle est constamment à ma ceinture, je n’imagine plus sortir sans elle.

-          On se félicite d’avoir une annexe puissante, cela permet d’envisager des excursions sans que cela soit une corvée.

-          PMT (palmes ; maques ; tubas), de préférence de bonne qualité, ils servent presque tous les jours. Nous avons en plus une ceinture avec des poids pour la plongée, elle permet de descendre et se maintenir au fond de l’eau avec moins d’effort. Shorty conseillé pour les parties de pêche ou de plongée.

-          Une antenne amplificateur WIFI, je ne peux malheureusement pas l’installer sur mon ordi et cela nous manque beaucoup car souvent dans les mouillages on capte un signal mais trop faible.

-          Nous avons une paire de talkie-walkie, très pratique lorsque nous nous séparons en deux groupes. Sinon, la VHF portable assure une bonne communication avec ceux restés à bord (VHF fixe).

-          Machine à laver : ça vous change la vie. Et un aspirateur aussi, ça prend de la place mais quand on part longtemps, c’est bien pratique pour le nettoyage du bord

-          Ayez toujours à bord des bouts de différentes tailles et diamètre, c’est fou ce qu’on peut réparer avec une simple corde

-          Corde… corde à linge. Si on trouve de bonnes pinces à linge costaudes, il faut en faire un stock, a tel point que l’on pourrait écrire cette note dans « consommable »

Los Roques

Los Roques mérite un petit paragraphe à lui tout seul, qui va résumer ce qui est déjà dit dans les posts.

Tout d’abord, il faut y aller, cela en vaut vraiment la peine, même si on ne parle pas espagnol, même si l’administration est compliquée, même si c’est loin, même si on dit que c’est dangereux…

-          Sur place, il ne faut rien remettre au lendemain. Tout ce qui peut être fait aujourd’hui doit l’être car TOUT peut arriver d’ici là : les magasins se vident, ou l’exemple de l’eau (on dit au préposé que nous revenons le lendemain pour le plein car cela nous arrange mieux et quand on revient, la machine est défaillante).

-          Faire des grosses courses avant de venir car l’approvisionnement est aléatoire et les produits frais rares et réservé d’abord pour les restos, posadas et habitants. Ex : le bateau de ravitaillement a une semaine de retard.

-          Ne pas se fier au couple GPS/carte électronique, très imprécis. Naviguer à vue.

-          On est nul en pêche et pourtant ici, on attrape de tout. Mais, je vous préviens, un moment on en a marre de manger du poisson. La pèche au harpon est interdite.

-          On renseigne sur Noon Site (par ailleurs excellent site internet d’info de plaisance  sur tous les endroits du globe) le nom d’un agent (Alejandro Linares)  pour aider les visiteurs dans leur démarche administrative. Nous l’avons contacté par email, il nous a répondu en nous déconseillant de venir (vu la situation politique et économique) et lorsqu’on a posé d’autres questions il n’a jamais répondu… Arrivé ici, personne ne semble le connaitre.

-          Très peu de personnes parlent Anglais, même pour les activités touristiques, commerciales ou administratives. Il faut donc se préparer des listes de mots usuels, des phases toutes faites ou apprendre l’Espagnol. Sachant qu’après, il faut savoir quoi faire avec la réponse… car les habitants sont très aidant et ne se contenteront pas de vous répondre par oui ou non.

-          Il est possible de faire le plein d’eau, en plus c’est gratuit mais il faut des bidons pour transvaser l’eau, disponible au bout du village près de la station essence,  du tuyau sur la plage à ses réservoirs car il n’y a pas de dock pour accoster. Si vous êtes équipé, il suffit d’aller dans le grand bâtiment (c’est la station de pompage/désalinisation) et demander au préposé.

-          C’est le même principe pour l’essence et diesel sauf qu’ici il faut payer à l’avance à l’officine sur la place du village, juste à côté de la banque. Là, on reçoit un papier avec le nom du bateau et le nombre de litres avec lequel il faut de rendre à la station, avec ses bidons ; de préférence pas les mêmes que pour l’eau…

-          A Gran Roque, il y a un institut de beauté : Horus. L’intérêt de celui-ci est qu’il propose des massages, sur le toit-terrasse. Pour 3 fois rien, une (vraie) heure de massage absolument divin. A faire en repensant aux splendides plages des jours précédents.



28/02/2015
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