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En sous-titre, comment ne pas rentabiliser une journée.

On s’apprêtait à se rendre au Bourg pour faire le plein d’eau et partir pour la côte sous le vent de la Guadeloupe. On doit s’y rendre à partir de 10.30, lorsque les vedettes assurant les liaisons inter-iles sont parties et laisse de quai libre.

C’était sans compter sur les éléments contraires, fort nombreux aux Antilles.

Après un briefing exemplaire de clarté à l’équipage sur la procédure d’approche au ponton, nous sommes fin prêts. Contrariété N°1, les vedettes ne partiront qu’à 13h. Contre mauvaise fortune, bon cœur ; nous irons donc tester un nouveau restaurant qui a les pieds dans l’eau.

Contrariété N°2, le restaurant est sur le trajet des magasins de maillots, ce qui nous fait quitter le restaurant après 14h, nous avons donc un léger retard sur notre horaire.

Contrariété N°3, il y a maintenant un yacht qui fait le plein d’eau. La pression d’eau étant déjà ridicule en temps normal, lorsque nous branchons le tuyau c’est un mince filet d’eau qui sort tristement de notre équipement Gardena dernier cri.

Il faudra être patient… Irina en profite pour garnir le frigo de bières. Vu l’heure à laquelle nous quittons le ponton, il ne nous reste plus qu’à retourner d’où nous venions pour une séance de baignade bienvenue autour du bateau. Et puis surtout, nous avons de l’eau !

Joe

PS: Au moment de mettre cet article en ligne, nous nous sommes connecté à Internet et impossible de passer à côté des événements de Charlie Hebdo. A 4000km de distance, sur notre bateau et presque loin du monde, nous sommes sous le choc et nous aussi, nous sommes Chalie.

Irina et Tom

Bea

Jeanne