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08 janvier, Dehaies (le retour)

C’est vrai que nous avons un peu l’impression de revenir sur nos pas, néanmoins la magie du voyage fait que ce n’est jamais 2 fois la même chose.

Tout d’abord, il y avait le moteur bâbord qui ne voulait pas démarrer mais qu’un coup de manivelle de winch sur le bendix a ramené à de meilleurs propos et il a filé droit. Plus tard, c’est le déssal qui ne voulait plus produire d’eau douce. Je me suis armé du mode d’emploi, d’un tournevis et j’ai (très) longuement regardé le filtre, les pompes, les tuyaux. Comprenant que je n’y comprendrais de toute façon rien, j’ai fermé le capot et relancé la machine, pour voir. Parfois, ça suffit…

En revanche, le groupe électrogène et toujours en panne. Enfin, disons que j’ai l’impression qu’il n’y a plus de courant qui arrive à cet engin pour le faire démarrer. Et contrairement à ce que j’ai essayé de vous faire croire dans un post précédent, nous consommons tellement que les panneaux solaires et l’éolienne ne suffisent pas. Alors, j’ai démonté plusieurs panneaux de commandes pour vérifier divers fusibles qui m’ont semblé tous bons. Nous attendrons de revenir au Marin (Martinique) pour le faire voir à des mains expertes.

Notre première étape était l’Ilet Pigeons, autrement nommé, la réserve Cousteau, où nous avons rdv avec les catamarans Hororaï et So What, les batocousins.

Merveilleuse navigation au vent de travers. Un ris dans la grand-voile et foc déroulé complètement, des rafales à 25-27 nœuds, une mer moyennement agitée. On se régale, je débranche le pilote automatique et on se fait quelques plaisir à 9-10-11 nœuds, c’est aussi cela que j’étais venu chercher. Pendant ce temps, les plus petits des enfants n’en perdent pas un miette et s’asseyent sur le banc derrière la barre. Quand, c’est plus calme, ils préfèrent un film ou des Lego.

Nous arrivons en vue de l’Ilet Pigeons. Hasard des horaires, nous arrivons exactement au même moment que les batocousins. Grâce à eux, nous avons pu assister aux prémices d’une bataille navale. Oui, un nouveau Trafalgar allait se dérouler sous nos yeux émerveillés.

LIlet Pigeons ne comporte que 4 bouées sur lesquelles des bateaux de croisières peuvent s’agripper pour la journée. C’est évidemment le top, car une fois amarré, il suffit de se laisser tomber du bateau équipé d’un masque et d’un tuba pour découvrir la faune sous-marine… Sinon, il faut aller se mettre à l’ancre le long de la côté (5 min en annexe…).

Il reste 2 bouées libres… le premier catamaran s’y accroche. So What (on me corrigera si c’était Hororaï) est plus en retrait et se dirige vers la deuxième bouée… mais nous, plus au loin, nous avions vu qu’un Catana de Location avait fait le tour de l’ile par l’autre côté !!! la perfide embarcation, équipée certainement de moteurs surpuissants, est donc arrivé quelques seconde avant. God Damned !

Nous, après avoir fait deux fois le tour de l’ile, nous remarquons un autre bateau, qui était justement à une des 4 bouées, se diriger vers la côté. Plein gaz, on retourne là où il était niché. Magnifique.

C’est un festival de poisson. On est tenté d’aller chercher le harpon, mais c’est interdit… En plus on n’y connait rien, on risquerait d’attraper un poisson vénéneux… Les enfants n’en peuvent plus de ce spectacle, ils en redemandent. Même Jeanne, peureuse au début veut qu’on lance du pain pour les attirer autour d’elle ;-)

En arrivant, nous avions même vu une tortue.

Dans l’après-midi, entre deux plongées, nous sommes invités, par radio, à diner sur So What. Plus tard, nous quittons donc l’Ilet pour nous mettre à l’ancre à la pointe de Malendure où les bateaux peuvent passer la nuit.

Il faut attendre le signal… En 6 mois, les bateaux cousins ont mis en place toute une série de rituel, dont celui d’appeler les équipages pour le diner en soufflant dans une conque. N’étant pas habitué, nous l’avions confondu avec le bruit d’un dinghy… Pas vexés pour autant, l’un des représentants vient jusqu’à nous pour réitérer l’invitation.

Parmi les milles choses qui se sont misent en place : l’art de recevoir 17 personnes à bord (dont 9 enfants !), sur un bateau plus petit que le nôtre, le plus naturellement du monde… Aujourd’hui, on en reste encore admiratifs. Bravo Marine, Christel, Samuel, Laurent, Elouan, Hugo, Solène, Anouk, Pauline et Maelle.

Ce fut pour nous une très belle rencontre, on parle beaucoup, des bateaux, des escales, des rencontres, des anecdotes, des trucs et astuces, mais pas que. C’est définitivement trop court. Heureusement, nous avons prévu de nous revoir sur le trajet vers la Martinique.

Joe

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09/01/2015
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