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13 mars, Prickly Bay, Grenada

C’est l’attente… on ne rêve que de partir pour Los Roques mais avant, il fallait faire un bon ravitaillement, l’entretien des moteurs et remplacer les sangles de prise de ris.

Nous avons d’abord passé deux jours dans la baie d’à côté « True Blue Bay », qui porte un drôle de non car en plongeant pour vérifier l’ancre qui avait une première fois dérapé, je me suis rapidement rendu compte que l’eau était tellement trouble que je ne voyais même pas mes mains tendues devant moi…

Nous sommes seuls au mouillage, il y a un ponton occupé par une société de location de voilier et un hôtel. Contre des cafés (des vrais expresso) et des jus de fruits nous pouvons faire usage de la (très belle) piscine, uniquement accessible aux clients de l’hôtel ; autant dire, juste nous…

Mais cela n’a qu’un temps car il nous faut procéder à l’escale technique susmentionnée et secrètement, nous espérons aussi rencontrer d’autres candidats au voyage vers le Venezuela. Prickly Bay est rempli de bateaux de voyage, tous les bateaux de location sont plus au nord, mais nous ne croisons aucune famille. Ce n’est sans doute pas le bon créneau. Néanmoins, nous y avons recroisé un couple de Suisses rencontrés à Sainte Lucie.

Jesus (c’est son nom) est venu faire l’entretien des moteurs mais il est parti avec les deux pompes à eau (pour changer les impellers : une sorte de roue à aube) et un des séparateurs eau/gasoil qui n’était plus très propre pour un nettoyage en règle. Jesus est cubain et parle surtout espagnol ce qui ne facilite pas nos conversations. Il devait revenir aujourd’hui mais on ne l’a pas vu… j’espère le voir demain car notre départ est prévu samedi.

Les deux sangles qui permettent les prises de ris au mât ont été changées après que l’une d’elle se soit déchirée, dû à l’usure. La voilerie du coin s’en est chargée dans la journée.

Coquille, notre Bernard l’Hermite s’est échappé la nuit dernière. Les petits avaient bcp « joué » avec lui et après avoir bâti une rampe en cailloux dans sa boîte, ils avaient omis de fermer le couvercle… Heureusement, Irina l’a retrouvé sur la dernière marche de la jupe tribord, face à a la mer. Sans doute y était-il depuis le début de la nuit. Cap ou pas cap ? Il a préféré rester sur le bateau.

Entre-temps, la pauvre Lou s’est étalée sur un ponton, elle a la lèvre enflée et une dent branlante. Passé l’émotion, toutes ses questions sont concentrées sur la petite souris… comment va-t-elle faire pour montrer sur le bateau, que fait-elle avec toutes ces dents, etc.  

J’ai téléphoné à l’ambassade du Venezuela ce matin pour connaître leur avis sur la situation politique et économique avant de décider d’aller sur les îles. « It’s a moment that I didn’t ear anything », je suppose que c’est censé nous rassurer.

Note additionnelle 13 Mars : Jesus est venu pour terminer son travail pour une petite fortune... Nous sommes donc prêts à partir.



13/03/2015
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