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18 Mars, Los Roques (Venezuela)

Pour beaucoup de navigateurs qui comme nous bouclons la mer des caraïbes, L’archipel des Roques, on en rêve. Si on lit l’avis du Ministère des Affaires Etrangères sur son site internet et si on écoute radio ponton (càd l’avis des navigateurs qui ne comptent pas y aller et sont aux Grenadines), on ne fait qu’en rêver sans y aller.

Alors, la traversée, on se la joue prudente. Tout d’abord, nous avons fait escale à Blanquilla pour éviter 2 nuits d’affilée comme première expérience en famille. Ensuite, nous évitons Los Testigos, un peu trop au Sud et donc plus susceptible d’être à portée de pirates du Venzuela et surtout plus isolée.

La deuxième partie, Blanquilla – Los Roques s’est passé sans encombre, le vent a été hyper régulier (2 empannages seulement) et assez faible. Pour ne pas allonger notre temps de parcours inutilement en raison du manque de vent, nous avons sorti notre arme secrète : un genaker. Le genaker est une grande voile légère d’avant que l’on peut mettre lorsque le vent est plutôt orienté de côté ou de ¾ arrière. Dans notre cas, il est gréé en tête du mât, pour éviter de le fragiliser, nous évitons de le mettre au-dessus de 12/15 noeuds ; ce qui est assez rare depuis que nous avons commencé le voyage.

Bref, grâce à cette voile, nous gagnons un bon nœud de vitesse. La réparation de la grand-voile à bien tenu.

J’imagine que tous ceux qui arrivent ici par la mer écrivent la même chose : dieu que c’est beau ! la mer a toutes les palettes de couleur, il n’y a que des petites iles plus belles les unes que les autres, le sable est plus blanc que blanc. Et c’est propre.

On fonce droit sur El Gran Roque, La ville, pour les formalités de douane, d‘immigration et d’entrée au parc (Los Roques est un parc national). J’ai déjà beaucoup écrit sur la bureaucratie et le temps que l’on perd à chaque escale dans un nouveau pays : c’est fastidieux. Mais ça, c’était avant.

Ici, on atteint le paroxysme du recopiage. Il y a cinq boutiques à faire avant d’avoir le sésame, même 6 car il faut aussi changer de l’argent pour payer toutes ces agents.

Pour faire court, et pour ceux que cela intéressent, il faut d’abord passer à l’immigration (Saime) qui vous donne un compte en banque ou déposer de l’argent, aller à la banque et recevoir le reçu pour leur montrer (heureusement, cette étape à l’a zappé, il y avait dans ce bureau un type qui « collectait » l’argent car la banque était fermée), puis aller le  GuadaCosta qui pose aussi des tas de questions, puis aller acheter les billets d’entrée pour le parc – ne pas oublier les documents du bateau et les passeport car il sont aussi vérifiés ici… enfin, une visite chez les Guarda Nacional pour un dernier cachet. On a désormais des tas de papiers et un drapeau à hisser au mât pour prouver que nous sommes en règle et pour nous permettre d’aller dans des zones semi-ouvertes au public.

Certains navigateurs ont payé jusqu‘à 250$ à des officiels pas toujours très clairs ; il semble que depuis peu un nettoyage et un contrôle a été opéré car tout est clair et on s’en est sortis pour un bonne 50aine$. Sauf que, après avoir échangé des $ (à un taux peu favorable) en Bolivar, j’ai « égaré » ou « « été volé », on ne le saura jamais, de la même somme…

El Gran Roque vous séduit très rapidement, c’est une petite bourgade aux murs colorés, les rues ne sont ni bétonnées, ni pavées, c’est du sable. Beaucoup de ces maisons sont des posadas (maison d’hôtes) et toujours aménagés avec goût même pour les plus modeste d’entre elles. Les magasins d’alimentation sont vides de produit frais tant que le bateau de ravitaillement n’est pas arrivé, ce qui est le cas pour le moment et risque de nous poser un problème si on loupe cette occasion (il ne vient qu’une fois par semaine). On espère le voir demain, ou vendredi… ça dépend à qui on demande.

Cette fois, c’est Irina qui a pris les choses en main pour le change de l’argent. Nous sommes ainsi passés d’un taux de change de 150 Bolivars pour 1$ à 200 Bolivars pour 1$, elle m’épate. Le commerçant qui nous a changé cet argent avait beaucoup de petites coupures, ce qui fait qu’on a un paquet de billets que nous avons du mal à contenir dans notre pochette.

Aujourd’hui nous sommes à Francisqui, ce n’est à 20 min de Gran Roque, c’est magnifique, il y a un bar/resto sur la plage et c’est dans la zone dite de récréation (par opposition à zone protégée). Ceci explique qu’en journée, des touristes débarquent en canots à moteurs pour se dorer la peau. Bon, ce n’est pas la côte d’Azur non plus. C’est tout petit et on est loin de se marcher dessus. En plus, à 5 heures, il n’y a plus que nous… En revanche, et pour une raison que j’ignore, en fin de journée, deux cata sont arrivés et se sont placé à 10 mètres de nous… alors que le plan d’eau est large et désert…

Joe

 

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Et c'est Jeanne qui est montée pour la photo !
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Le pélican pèche
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Ici, c'est Jeanne, qui a une autre technique
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Et Lou a la sienne aussi
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Quant à Tom, il fait encore autrement
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Cours d'anatomie animale
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En route vers la plage
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Les Roques ne sont pas loin...
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20/03/2015
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