2 mai, Le lendemain de la fête du travail

Hier, pour fêter le travail, nous avons navigué (enfin à la voile) le matin, jeté l’ancre à midi devant la côte ouest de Vieques, nagé autour du bateau, fait la sieste et puis été à la plage. Le soir apéro sous les étoiles ; j’espère que c’était pareil chez vous.

Ça c’est le côté carte postale mais parfois la réalité un peu autre… la mer est propre mais trouble, on ne voit pas où l’on jette l’ancre. Après avoir nagé à tâtons jusqu’à elle, je remarque qu’elle est positionné juste derrière une patate de corail. Après avoir accroché une bouée à l’ancre pour la retrouver plus facilement, s’être écorché les bras sur le corail et la déplacer mètre par mètre, la voici enfin en lieu sûr…

Un peu plus tard, nous sommes assaillis par des guêpes assoiffées, elles se précipitent sur tout ce qui contient de l’eau : verre, bassine, linge mouillé, … nous décidons de prendre l’annexe pour la plage où nous sommes accueillis par des mouchettes bien embêtantes.

Une fois le soleil couché, tout est heureusement rentré dans l’ordre.

Il est vrai que la côte Sud de PR n’est pas connue pour être la plus belle. Lorsqu’on la parcourt par la mer nous voyons beaucoup d’usines entre deux escales. En revanche, ce que nous n’avons jamais rencontré de manière si naturelle, c’est la gentillesse des Portoricains. Quand ce n’est pas une famille, à qui l’on demande où l’on peut acheter de l’eau, qui nous offre sodas, mangues et biscuits, c’est une dame, à qui Irina demande le chemin du supermercado, qui se propose de l’y conduire et de la ramener au débarcadère (30km A/R).

Un autre fait marquant c’est la chaleur, c’est sans doute la saison qui change… il fait vraiment très chaud, la température atteint les 35°C. La mer elle-même est plus chaude et plus salée qu’ailleurs.

Joe