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22 janvier, qu’est-ce qu’on mange ?

C’est vrai ça ? Dans un bateau sans micro-ondes, ni four à air pulsé, que cuisine-t-on ? Mange-t-on du poisson pêché au harpon tous les jours ? ou plutôt des pâtes sauce Sacla ? D’abord, il faut s’adapter à ce qu’on trouve dans les mini market et sur les marchés. La viande et le poisson sont, dans 99% des cas, congelés.

La viande de base est le poulet, que l’on prépare de multiple façon : bbq, sauce tomates/carotte, lait de coco ou colombo. Nous nous essayons aux légumes locaux, souvent avec bonheur.

Le petit déjeuner est en général copieux : céréales, yaourt, fruits, pain et fromage. Le midi est généralement agrémenté d’une salade car on trouve presque partout (pour le moment) des tomates, des concombres et des avocats, délicieux par ailleurs.

Nous avons parcouru, pour l’essentiel, des iles françaises. Càd qu’il est possible de trouver du fromage et des charcuteries, à prix d’or. Mais tous les voyageurs nous le confirme, après, ce sera un autre monde car d’autres habitudes alimentaires.

Pour le moment, nous n’avons mangé encore aucune langouste et aucun poisson frais… un comble. Mais il parait que ça viendra plus tard, vers le sud. D’ailleurs, grâce aux conseils avisés de Laurent (sur So What), j’ai pu parfaire ma technique de plongée et je peux aisément descendre à 7 mètres qui correspondent à la profondeur en dessous du bateau aujourd’hui.

J’ai été inspecté des casiers posés au fond de l’eau. Ceux contenaient d’énormes langoustes ! Mais… en sus du fait que se les approprier serait un vol, les casiers font plus de 2 ,50 de diamètre et doivent être remonté à la surface pour accéder au contenu. C’est maintenant au tour d’Irina d’assimiler la technique, nous pourrons alors partir à la pêche sous-marine, tels des Bonnie and Clyde du monde du silence.

Nous avons encore bougé puisque nous sommes à Grande Anse, à une encablure de Fort de France, après avoir fait escale à l’anse Mitan pour chercher et finalement trouver, après une ballade en annexe, une bonbonne de gaz. Au bout de l’Anse se trouve un ancien hôtel de Luxe qui est désaffecté depuis des années. Néanmoins, la plage, aménagée en plusieurs petites criques fait le bonheur des enfants car bien protégée avec une déclivité très faible et des poissons à proximité…

 

Demain, nous seront aux Anses d'Arlets pour un des derniers stop avant le port du Marin où nous allons accueillir Grand-père et Grand-Maman.

 

Joe

 

Irina, prête à s'enfoncer dans les abysses

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23/01/2015
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