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22 Mars, Los Roques, un peu partout…

Nous allons d’île en ile, de plage en plage, toutes plus belles les unes que les autres. Je vais d’ailleurs arrêter de mettre de photos, on va se lasser !

A Grand Roque, il y a plusieurs personnes précieuses. Une de celle-ci est ce jeune commerçant dont la boutique sert aussi d’information touristique. Je suppose qu’il a été choisi par la ville car il parle bien anglais et qu’il aime bien parler… c’est chez lui qu’Irina va quand on cherche quelque chose et puis de là, elle ratisse la ville à la recherche des renseignements complémentaires. Il nous a vendu 10 litres d’eau alors que les magasins sont vides car le bateau a « un problème » est n’est toujours pas arrivé avec son ravitaillement.

Là, on s’est un peu éloigné de la grande ile pour partir à la découverte des autres splendeurs et surtout espérer pécher pour remplir le frigo. J’adore, surtout parce que tout le monde compte sur moi ! Même Jeanne qui n’apprécie pas trop le poisson. Alors, même si l’on navigue 30  minutes entre deux iles, on installe des lignes à l’arrière du bateau. Mais rien…

Près d’une plage, je repère une anfractuosité avec quelques langoustes qui, au travers de mon masque, on l’air énorme. Je prends des gants, quand même, et naïvement je plonge ma main (avec un peu d’appréhension). Aïe !!! Les connes, elles se sont mises à côté d’un oursin et d’une anémone… a part quelques piqures et des antennes, je n’ai rien attrapé. A cette même plage, nous avions aussi repéré un resto très très sympa « Don Lipe », mobilier à même le sable, déco faite de brics et de brocs et un des gérants parlant parfaitement anglais… on se laisse entrainer par ce qu’il a dans sont frigo : huitres, ceviche (dont on prend deux portions), cocktails et plats pour les enfants. Tout cela sans demander le prix…

Je ne sais pour quelle raison, si ce n’est celle de se payer toute la semaine sur un seul repas mais, c’est l’addition la plus chere qu’il nous ait été donné de voir depuis que nous sommes arrivés. Plus du double. Il nous faudra négocier car nous n’avons pas la moitié de la somme avec nous… Ils nous expliquent que leur resto est loin (tu parles, 12 minutes en vedette à moteur), qu’ils doivent tout acheter à d’autres personnes (le poisson est pêché devant le resto), etc. ce qui explique le prix. Le problème c’est que ça ne change rien car on ne pensait pas payer si cher et simplement, cet argent, on ne l’a pas et on est moyennement emballé par l’idée suggérée de leur donner des bijoux en compensation (qu’on n’a pas non plus, de toute façon).

Après des palabres ponctués de long silence, l’offre (la moitié du prix) est acceptée. Ils boudent pendant 10 minutes et puis ça passe. Nous restons l’après-midi devant chez eux dans la bonne humeur.

Pour la nuit, nous changeons de place pour éviter la mangrove qui attire les moustiques. Le lendemain matin, fort des recommandations reçues quelques jours auparavant, je sors (discrètement) le harpon pour nous ramener à manger. Car oui, l’esprit primitif du chasseur sommeil encore en chaque homme. Surtout s’il s’agit de nourrir sa famille. Où d’épater sa femme et ses enfants, c’est selon.

@#& ! il faut une force de bête pout tendre ce minuscule élastique. Bon, je me lance… l’eau est légèrement trouble, je me dis que c’est parfait pour me camoufler et surgir au dernier moment tel un squale sur ma proie. Mais bon, les poissons, je ne les vois pas très bien non plus et je tire deux fois à côté ; c’est qu’il faut être vachement près. La troisième est la bonne et je peux ramener fièrement au bateau de quoi manger au bout de ma lance. Il s’agit sans doute d’une variété de mulet. Nous avions décidés de nous éloigner davantage et le poisson à peine nettoyé, nous levons l’ancre vers une autre ile.

A l’arrière du bateau, deux « traînes », un faux calamar et un faux poisson… rien ne se passe pendant les deux heures de navigation au moteur. Je remonte les lignes car nous arrivons en vue de la passe à négocier avec prudence.

Petite aparté : le GPS/cartographie est foireux aux Roques, au mieux il a une différence d’une petite centaine de mètre (le Raymarine du bord) au pire de plusieurs centaine de mètres (Isailor sur Ipad). On navigue donc beaucoup à vue à l’approche des mouillages.

Et c’est à ce moment-là que j’entends le moulinet de la canne qui s’emballe. C’est bien le moment ! Un magnifique thazard a gouté notre faux poisson. Comme c’est le poisson que tout le monde attendait, c’est lui qui passera à la casserole ce soir (sushis/carpaccio/ceviche pour nous et saisi pour les enfants). Le mulet est passé en marinade pour demain…

Sa réputation n’est pas usurpée, ce poisson est délicieux. Il se rapproche de la dorade. Maintenant, on se calme, le frigo et le mini congel est presque rempli.

Le bateau est à Cayo de Agua, dans 2,5m d’eau transparente. A une centaine de mètre, il y a des patates de corail avec des poissons énormes de toutes les couleurs. Et nous sommes seuls.

Joe

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25/03/2015
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