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23 janvier, plus de peur que de mal

Ce matin, après avoir fait le plein d’Internet, nous levons l’ancre pour nous rendre à Saint-Anne, La Plage juste avant le port du Marin. La technique est bien rodée, l’un est au commande des moteurs et l’autre à celui de l’ancre (cela s’appelle un guindeau), ensuite nous nous mettons face au vent pour hisser la grand-voile, qui prend un certain temps car elle est proportionnelle à la taille du bateau et se hisse à la main…

Cette fois-ci quelque chose n’a pas été comme prévu car après avoir effectué ces manœuvres nous avons entendu un grand groumbeloum : bouée ! M… ça y est cette fois, c’est pour nous, nous avons accroché une de ses bouteilles en plastique qui pullulent au large des côtes et au bout de laquelle une très longue corde la relie au casier qui gît au fond de l’eau, parfois jusqu’à 50m.

Tout nous passe dans la tête (surtout la mienne sans doute), que faire ? le bateau tremble un peu lorsque nous actionnons le moteur bâbord. L’amarre du casier doit certainement être emmêlée dans l’hélice. M… M…. M….

Y a pas 30 mille solutions, je ne vais pas plonger en navigation pour voir à quoi ressemble l’hélice (quoique, l’idée m’a effleuré). Nous pensions trouver un abri tout près mais finalement le plus facile d’accès à la voile est celui que nous souhaitions rejoindre. On re-hisse la voile, que nous avions affalée le temps de réfléchir et d’avancer un peu sur le moteur tribord et nous voilà repartis pour une belle navigation, un peu gâchée par « est-ce que l’hélice est endommagée ? » « combien ça va nous coûter ? » « est-ce qu’on a être longtemps immobilisés, sachant que nous avons de la visite dès dimanche ? » « comment vais je manœuvrer ce catamaran dans le port sur un seul moteur ? »

Arrivé à St Anne, l’ancre a à peine touché le fond de l’eau que je plonge à mon tour armé d’un couteau. Plus de peur que de mal, c’est dans le titre. Un bout d’une 30aine de centimètres, auquel étaient attachés un gros coquillage et une bouteille en plastique, s’était effectivement arrimé à l’hélice. En quelques secondes celle-ci fut libérée, sans dommage.

On a été s’en remettre sur la plage. J’ai pris une bière.

Hier, c’était beaucoup plus drôle ; c’était apéro avec les bateaux copains Harorai et So What. Pour nos lecteurs, la notion de bateau-copain est la suivante : au cours des pérégrinations des navigateurs, des rencontres se font et parfois la mayonnaise prend et ces mêmes navigateurs se revoient, en fonction des escales. Harorai et So What sont de ceux-là, ce sont les Batocousins. C’est l’histoire de Marine qui appelle son frère Samuel pour lui faire part d’une super idée : partir 6 mois en famille, chacun sur un bateau.

On avait un peu triché car nous étions tombés sur leur blog avant de partir, Irina l’a appris par cœur (à la place de préparer nos propres bagages J) et outre le fait que leur trajet est identique à celui que nous projetions, la lecture de leurs aventures nous a beaucoup fait rire. https://lesbatocousins.wordpress.com/

Bref, à nouveau, sur le bateau (qui n’est quand même pas immense), les enfants réussissaient à disparaitre pour ne réapparaitre que pour la pizza ou quelques chips. Jeanne a profité de la science d’Hugo pour construire une éolienne et une machine à eau emportées dans nos bagages. Nous avons fait le plein de conseils, trucs, astuces, médicaments, moustiquaires, couteau à langoustes (il a intérêt à servir celui-là !), livres… A nous alors de transmettre toutes ces choses à d’autres voyageurs une fois la boucle bouclée.

Ils repartent dimanche, dans le même avion qui amène les parents d’Irina…

Merci, merci à ces deux super familles.

Joe

 



25/01/2015
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