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25 mars, petit coup de stress II

Le seul intérêt de cette mini séquence, c’est qu’il y a une gradation dans ce qui arrive.

Nous changeons souvent de mouillage, hier soir nous avons été nous enterrer à Cayo Remanso sur l’île de Brujusqui. Je l’expliquais dans le précédent post, nous naviguons principalement à vue et on oublie un peu les cartes GPS, trop imprécises. Hier début après-midi, par je ne sais quel miracle, nous avons longé la longue bande de sable (où la hauteur d’eau variait entre 3m et 2,2m) de l’île d’à côté pour arriver dans un grand bassin de 9 mètre de profondeur près de la mangrove et d’une barrière de corail. Fin de journée tranquille sur la plage, pèche (infructueuse) à la langouste, châteaux de sable, jeux avec les chiens de l’île et préparation du barracuda attrapé quelques heures plus tôt.

Le lendemain matin, les choses se corsent car il faut ressortir de ce trou et visiblement, l’eau a  un peu baissé (oui, oui, il y a des marées). Coup de génie, plutôt que d’aller s’encastrer dans un banc de coraux, on plante le bateau dans le sable, le bateau tourne sur lui-même et nous voilà avec la quille bâbord dans le sable et celle tribord encore libre d’eau mais le vent nous pousse sur le banc de sable. Toutes les tentatives pour nous sortir de là échouent.

Je reste beaucoup plus calme que pour la chaîne d’ancre mais intérieurement, je me demande ce que nous allons faire, même si on attend que l’eau monte un peu, le vent nous poussera inexorablement vers une zone où il y a moins d’eau… Mais par où était-on passé la veille ??? Comme la précision des cartes électroniques est aléatoire, je n’ai pas pensé à enregistrer la trace d’entrée.

Mais d’abord, il faut se dégager.

Et c’est là que je béni l’annexe et son moteur 18ch car elle va bien nous aider. On la met à l’eau, on frappe une longue amarre sur la pointe avant tribord, plein gaz pour obliger le cata à pivoter sur lui-même vers « le large » ; Irina est aux commandes de Camille. Une 1/2h et un bout cassé plus tard, le bateau est dégagé et peut retourner dans sa mare de 9m de profondeur.

 Petit conciliabule… la meilleure solution est de partir en éclaireur avec l’annexe, une sonde (la gaffe), un masque et tuba pour trouver un passage et le mémoriser. Jeanne m’accompagne pour cette délicate mission.

On le trouve enfin. Il y a un endroit difficile où j’ai pied jusqu’à la hauteur du nez mais là où nous avions coincé j’avais de l’eau jusqu’à la poitrine (tandis que le sondeur indiquait 2m, une bonne leçon aussi). Donc, ça devrait aller.

On sert les fesses et à pas de loup, on avance dans la passe avec Camille…

Ce soir nous sommes de retour à Gran Roque parce qu’on a réussi. Mojitos- pizza, on l’a bien mérité ! Il est une chose que nous n’avons pas encore dite, j’ignore si la population de Los Roques est représentative du reste du Venezuela mais nous rencontrons beaucoup de personnes vraiment fort sympathiques.

Nous avons trouvé, semble-t-il, le moyen de faire le plein d’eau. Il faut aller jusqu’au bout de l’ile ou se trouve des tas de réservoirs et discuter avec un des responsables de la station d’épuration. Si j’ai bien compris, il y a un long tuyau qu’on amène du bord de l’eau à son bateau (qui est à l’ancre devant la plage). Mais… depuis hier soir, l’île est en panne d’électricité et tout le monde vit sous générateur… Bref, y a pas d’eau disponible pour le moment

 

Joe



28/03/2015
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