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On est presque près…

Nous n’avons pas pu faire le plein d’eau car nous n’avons pas de bidon pour transvaser l’eau dans nos réservoirs. On s’et bien vu proposé un grand bis-don de 200 litres ouvert sur le dessus que je pouvais placer dans l’annexe et apporter vers le cata… et après ? Soit on a une pompe pour vider le contenu dans les tanks, soit on est Hercule et on porte le bidon sur le bateau et puis on verse dans un entonnoir pour éviter d’en mettre partout, ou encore, on laisse le bidon de 200litres dans l’annexe le long du cata et on transvase dans les tanks avec la cruche à eau.

Aucune de ses solution n’étant satisfaisante, on se passera d’eau jusqu’à Bonaire, en faisant encore moins de vaisselle et en se lavant une dent sur deux. Il est à noter qu’en debut de voyage nous consommions plus de 120l par jours, aujourd’hui nous sommes aux alentours de 50l quotidien.

Demain matin, nous espérons faire le plein de diesel… 200 litres à 12$, ça ne se refuse pas même si cela demande certains sacrifices. N’ayant pas de bidon pour transvaser le diesel de la pompe au bateau, Irina a négocié avec un commerçant qu’il nous en prête un. Mais c’est un de ses amis qui l’a et pas de bol, il l’a oublié… promis, juré, il passe à 6h30 demain matin pour qu’on aille ensemble le chercher sur l’ile d’à côté.

On s’est fait un petit plaisir : des massages pour toute la famille. Ça se passe sur le toit-terrasse d’un institut de beauté, on se laisse envelopper par la brise et on repense à toutes ces plages magnifiques… Chaudement recommandé par l’équipage de Camille. Lou, que l’on pensait la plus nerveuse et peut-être la moins patiente s’est endormie après 10 minutes.

Le bateau de ravitaillement est arrivé !!! mais il n’y a déjà presque plus rien. Quelques aubergines blettes, des citrons verts, des poivrons et un truc que je pense être une variété de concombres… ou de courgettes. Le reste était trop pourris (les bananes) ou trop bizarre (des racines). On sera donc obligé de pécher, encore et encore…

Sur les 12 jours passés ici nous n’aurons croisé aucun autre voilier battant pavillon étranger. Sauf un cata Français arrivé aujourd’hui à Gran Roque.

A partir de demain après-midi nous n’aurons plus de connexion avant notre arrivée à Bonaire, le 1 ou 2 avril. Nous effectuerons un stop à Las Aves, en espérant pouvoir négocier l’affaire avec les Garde Côtes et l’immigration aux Roques

Pour info : Las Aves sont inhabitées, il n’y a donc pas de bureau de douane pour faire la clearance de sortie qui doit donc être faite ici aux Roques. Mais Las Aves sont entre Roques et Bonaire, notre prochaine destination. L’idée est de pouvoir négocier notre sortie post datée.

info de dernière : c’est ok pour nos papiers, on part demain matin. On vous racontera plus tard l’opération gasoil…

Et enfin, il est capital d'ajouter que, sans l'aide très précieuse de ma chérie qui agit parfois dans l'ombre mais de manière redoutablement efficace, pas la moitié du quart de ce que nous vivons chaque jour ne serait possible.

Joe

Le matin...

Le soir...

Dos Mosquises, une ancienne "reserve" de tortue en cours de réhabilitation. ouverture juin/juillet 2015. Nous y avons rencontré un jeune biologiste très sympa et hyper motivé par le projet. Il vous attend !