31 mars, Las Aves
Il y a perdu et perdu. Ici, c’est perdu. Enfin, presque, nous avons vu deux bateaux.
Las Aves, ce sont deux petits groupes d’îles tout aussi petites. Nous nous sommes arrêtés 24h à Las Aves de Barlovento, si j’ai compris ce que m’a expliqué le garde-côte aux Roques, on ne peut pas aller à l’autre archipel.
En fait, il y a surtout une île, les autres sont de mini excroissances sorties de terre. Notre voyage des Roques jusqu’ici s’est passé sans encombre, un peu plus long que prévu car le vent n’était pas au rendez-vous. La pèche, elle n’a pas été très fructueuse, d’un côté du bateau nous avons perdu notre prise en essayant de la remonter et l’autre ligne s’est cassée, on a du prendre un espadon ou un truc du genre…
Du coup, vu le faible vent, nous sommes arrivés juste à temps, en fin de journée, pour voir les patates de corail qui barraient le passage à certains endroits vers le mouillage que nous souhaitions rejoindre. Nous sommes à quelques encablures de la mangrove, l’ambiance est vraiment différente par rapport à ce que nous avons déjà vu. Ici, c’est le royaume des oiseaux (et des poissons…). Les arbres, vus de loin, ressemblent, à s’y méprendre, à des falaises.
Nous avons été très bien informés sur ces qu’il y avait à y faire et heureusement car le temps nous est compté : nous devons, sans trop tarder aller à Bonaire pour effectuer quelques réparations et partir sur la République Dominicaine ensuite où nous sommes attendus.
Sur la côte au vent de l’île, des navigateurs ont hérité toutes sortes de monuments pour témoigner de leur passage. Cela va de la pierre plate peinte au nom du bateau à la construction beaucoup plus élaborée et imposante. Mais, de notre avis à tous, c’est le passage qui mène jusque-là qui ajoute au mystère (et à l’exclusivité). Il faut en, effet, longer la mangrove en annexe pour trouver un minuscule trou (aussi large que le dinghy) qui donne accès à une minuscule plage sous les arbres (que les enfants ont adoré, cela faisait repère de pirate et en plus, il y avait des Bernard l’Hermite par dizaine). De là, part le sentier vers les monuments.
Nous y avons retrouvé celle d’Haroraï et So What, et des tas d’autres, dont au moins un compatriote d’Anvers. Pour ne pas faillir à la tradition nous avons aussi élevé notre stèle ; qui sera un peu éphémère car nous n’avions que de la peinture à l’eau des enfants… restent les photos ;-)
L’après-midi a été consacrée à l’observation des poissons dans les patates de corail avec Jeanne et Lou. Tentative de pèche infructueuse sur une langouste… Puis, nous changeons d’endroit car nous avons besoin de plage pour les enfants et aussi nous voudrions nous placer le plus dégagé possible car nous partons en pleine nuit vers Bonaire. Nous nous installons à l’extrême sud-ouest de l’ile, devant une plage qui, de prime abord, est plutôt banale. Mais elle a plus d’un tour dans son sac. D’abord, il y a un garde-manger juste en dessous du bateau (un poisson perroquet feu et un poisson-ange – je sais, j’ai eu moins de scrupule que d’autres). Ensuite, lorsque l’on pose le pied dans le sable, on s’enfonce comme dans de la poudreuse… Ici aussi, il y a des montagnes de coraux pour monter une stèle.
Rendez-vous à Bonaire
Joe
A la découverte des fonds marins
Une trace de notre passage sur la plage... pour la postérité
Le mouillage près de la mangrove
Les monuments, dont le nôtre...
La chef en second
ça fait un peu cimetière, c'est vrai... et comme dans tous les cimetières, on regarde si on connait quelqu'un. Dans ce cas, le nom d'un bateau dont on a lu le blog, par exemple...
Celui des batocousins qui s'était planté la figure... Heureusement, on passait par là et on l'a remis à l'endroit.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 56 autres membres